À l’assaut des obstacles !

 

Quand, semble-t-il, nous n’avons plus rien à donner,

Lorsque notre chanson est devenue complainte, 

Lorsque le jour finit, que vient l’obscurité,

Quand les ombres de la nuit font jaillir les craintes,

Où donc trouverons-nous la force et la vaillance

De ne jamais céder à la désespérance ?

Où donc trouverons-nous une main secourable

Qui séchera nos larmes et nous rendra capables ?

 

Dieu, Lui seul est capable, approchons-nous de Lui,

Laissons là notre orgueil, notre masque hypocrite.

Répandons notre cœur, faisons-le tout de suite,

Pour recouvrer nos forces à genoux devant Lui.

À la croisée de nos chemins nous nous trouvons :

Hélas ! il semble bien que soit venue la fin,

Mais Dieu voit au-delà de ce que nous voyons.

Ce n’est, nous rassure-t-Il, qu’un coude du chemin.

 

La route continue et devient plus facile,

Le chant s’est arrêté mais ce n’est qu’un repos.

Et celui qui va suivre, la part inachevée,

Est le plus beau de tous, le plus riche, le meilleur.

Alors, repose-toi et reprends donc des forces ;

Donne à Dieu ton fardeau, fais confiance au Seigneur.

Non ! Mon ami, tout n’est pas fini : 

Ce n’est qu’un tournant de ta vie.

Hélène Steiner Rice       (traduit de l’anglais)

 

 

Les poètes, les philosophes et les écrivains, les romantiques en particulier, ont souvent comparé la vie à une rivière s’écoulant de la montagne pour aller se jeter dans l’océan. Parfois elle s’élargit, parfois elle se resserre. Elle traverse de charmantes vallées et des plaines verdoyantes. Aux méandres paisibles succèdent des rapides tumultueux qui déversent leur écume dans des bassins d’une pureté cristalline. Inexorablement, les eaux de la rivière suivent leur cours et, pour finir, vont se jeter dans l’immensité de l’océan.

            Telle cette rivière, tantôt paisible, tantôt agitée, la vie qu’on a remise entre les mains de Dieu et qui suit le cours choisi par Lui, est toujours d’une grande splendeur. Mais qu’est ce qui attire le plus les touristes, les photographes, les artistes et le public en général ? Qu’est-ce qui leur inspire le plus grand émerveillement ? La traversée paisible et silencieuse de la plaine ? Non, ce sont les rapides majestueux, là où la rivière s’abandonne aux profondeurs rocailleuses de l’abîme. Observez attentivement : vous apercevrez un arc-en-ciel dans leur voile de brume !

            Nous apprécions les jolies vallées et les plaines ; et à certains moments, nous aimerions ne jamais les quitter, mais la vie suit son cours. Dieu seul sait ce que nous réserve le prochain méandre, mais Il ne manquera pas de nous guider pour nous aider à franchir les gorges étroites, les rapides blanchis par l’écume des flots, voire les chutes d’eau vertigineuses. Tenez–Lui fermement la main, et vous n’aurez plus peur d’affronter les problèmes et les périls de la vie. Que dis-je ? Vous les affronterez avec un frisson de plaisir ! Et comment est-ce possible, demandez-vous ? Ce livret vous en dévoile le secret.